NOUVEL ALBUM

SORTIE LE 25 OCTOBRE 2024

ÉCRASÉS PAR NOTRE HÉRITAGE

TRACKLIST

Il paraît qu’on a déjà tout dit
Acteurs de notre déchéance
De la colère à la haine
Écrasés par notre héritage
Reprendre notre souffle
Une fuite en avant
Et alors on s’élèvera…
… Jusqu’à se consumer
Que croiront-ils ?

IL PARAIT QU’ON A DEJA TOUT DIT
On reprend là où « Discours idylliques » se terminait. La basse se (re)fait entendre progressivement, tandis que chacun reprend sa place, puis c’est parti ! La rage se fait entendre et malgré qu’ « il parait qu’on a déjà tout dit », il reste tant à dire et à faire entendre. Les riffs variés s’enchaînent et sonnent comme un avertissement pour l’auditeur : soyez attentif il reste beaucoup à découvrir et à faire. Tandis que résonnent les paroles « Moi je vais continuer, à vous déblatérer ce que j’ai sur le cœur » le morceau se termine pour nous laisser respirer… quelques instants…

ACTEUR DE NOTRE DECHEANCE

Un arpège de guitare léger se fait entendre, tandis qu’une rythmique martiale approche. Les guitares saturées mettent fin à toute légèreté, secondées par la basse vrombissante et la batterie martelée. Le refrain mélodique mais tout en puissance nous fera t-il prendre conscience de ce que nous faisons ? Sommes-nous des acteurs de nos vies ou de simples spectateurs de celle des autres ? Le solo de guitare nous appelle, nous tend la main, mais tout cela semble bien ancré dans nos vies et malheureusement, se répète « inlassablement ».

DE LA COLERE A LA HAINE
Qu’est-ce qui peut nous faire basculer ? Une promesse non tenue ? Un rêve devenu utopie ? Des riffs acérés, une batterie pesante, un chant plein de colère traduisent cet état d’esprit. Tandis que le pont mélodique et limite dansant semble amener à un soulagement, c’est pour mieux exploser et terminer sur une montée où la haine a pris le contrôle… pour le moment.

ÉCRASES PAR NOTRE HERITAGE
Une batterie seule, dansante et « jazzy » rejointe rapidement par les instruments tout en douceur, comme une délicate mélancolie. Rapide retour à la réalité : « Comment vivre avec » : Notre héritage en effet est riche mais tellement pesant. La lourdeur des couplets nous rappelle ce fardeau, tandis que le refrain plein d’espoir avec ces mélodies nous laisse entrevoir une solution pour vivre avec ce fameux héritage. Mais la frontière est mince, et cela ne sera pas simple : le pont tout en nuance illustre ce fragile équilibre. « C’est une étincelle, si brève mais pourtant si belle », comme ce refrain qui apporte la lumière et l’espoir.

REPRENDRE NOTRE SOUFFLE

De l’air, les deux guitares acoustiques nous apportent cette bulle d’air réconfortante, salvatrice après tant de questions et de puissance. Car il est important de se poser avant de repartir. Le soutien de la guitare électrique nous apporte le courage et la force de s’y remettre pour mieux aborder la suite, comme reposés, rassurés.

 

UNE FUITE EN AVANT
Direct, rapide et efficace : voici comment résumer une fuite en avant. C’est comme ça que l’on devrait réagir face à l’adversité et au danger. Les guitares donnent la réplique au chant, tandis que les chœurs soutiennent et motivent pour avancer. « Ce n’est qu’une fuite en avant » et pourtant c’est sûrement l’une des choses les plus difficiles à faire. Les coups de caisse claire résonnent comme un coup de feu de départ, tandis que la basse ronronne pour indiquer le rythme à suivre.

ET ALORS ON S’ELEVERA…
De la douceur pour des propos lourds de sens. La mélancolie des instruments est secondée par le chant presque religieux. « Et alors on s’élèvera » comme un avertissement ou une fatalité ? « Pourquoi ?!! », la bascule est faite, tout le moment est concerné et y passera. L’envolée des guitares comme des sirènes pour nous alerter, mais il est trop tard, comme nous le fait bien ressentir le chant éraillé et désenchanté. Le temps d’un instant, on pense pouvoir reprendre le contrôle, mais les sirènes sont déjà là… « Nous sommes condamnés » … Et nous partons, lentement, portés par la cloche qui semble nous imposer d’avancer…

… JUSQU’A SE CONSUMER
C’est terminé ! La vie n’est plus, la violence du départ est telle que l’on comprend rapidement que tout à changer. Tout va très vite et l’on comprend qu’il n’y aura pas de retour en arrière. Pourtant dans un moment de lucidité, il est encore possible de faire le bilan. Ce moment de nostalgie tranchant avec la brutalité du moment, semble figé dans le temps avec ces guitares acoustiques d’un ancien temps, complété par un slam sans filtres ni artifices. Mais il faut repartir : « On sait comment notre vie finira ».

QUE CROIRONT-ILS

Après la vie que reste-t-il ? Notre héritage ? Nos enfants, la chair de notre chair. Qu’avons-nous fait pour eux ? Les coups de toms de l’introduction, appuyés par les guitares et la basse, sonnent le glas de nos actions. Le refrain scandé et rageur, appuyé par les mélodies des guitares nous confirme qu’il est trop tard pour nous… Pour nous, mais pas forcément pour eux. Un long plaidoyer comme une dernière chance de nous racheter. « Désolé », « Par pitié », comme pour se rassurer d’avoir essayé. Est-ce que s’en convaincre suffira à changer la donne ? La lourdeur du dernier riff, où la musique et le chant donnent tout, déterminés à faire entendre ce chant du cygne : « Désolé, je n’ai pas écouté les sirènes… ». Puis le calme, un arpège de guitare pour clôturer cette souffrance, plein de mélancolie mais aussi d’espoir, comme si finalement tout cela n’avait pas été en vain.

RÉMI – Chant
NICO – Guitare
FRED – Guitare
DAMIEN – Basse
RAGNARACO – Batterie

Paroles et Musiques de Rémi Pierre, Frédéric Acx, Nicolas Dijoux, Damien Marchant et Nicolas Jeanneteau

Editions Amoc

Produit et Édité par Juste Une Trace

Enregistré, mixé et masterisé par Arnaud Bascuñana – Studio 180 

Dessins et design par c3po.lette

Photographie par Stéphane Chorain

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